29 juillet 2011

Retour au sec

Trier les framboises et les myrtilles
Ordonner les couleurs
Palper la clarté du cristal

Ecraser les fruits du dos de sa cuillère
Sans bruit

Et penser au courant de la Gartempe
Qui emportait les frissons de nos corps nus

28 juillet 2011

Leurs pluies

Son rimmel à elle
Sur son col à lui

Comme la noirceur des blés couchés
Après la pluie

Son parfum à lui
Dans ses cheveux à elle

Comme l'odeur de l'asphalte
Après la pluie

Une étreinte qui précipitait leurs fluides
Sous le seuil de détection des kymographes

27 juillet 2011

Embuscade

On attendait
Tapis sur des toiles militaires

On attendait
Parmi les herbes sèches et hautes

On attendait
Septembre

On attendait
Son immobilité

On attendait
Ses programmes

On visera
Sa posture péremptoire

Ainsi

Même en août
S'il se montre
On le reconnaîtra
A son pas d'été vieilli

26 juillet 2011

Les maraudeurs

Cherche bagarre
Cherche coups et blessures
Cherche couches lumachelliques des âmes tortueuses
Cherche millibars de sincérité
Cherche simagrées dûment agréées
Cherche Flamand exclusif
Cherche fourreurs
Cherche junte famélique
Cherche objets cités en titre
Cherche dompteuses de leptospirose

Toutes ces exigences, toutes ces intentions, toutes ces sueurs

Rien ne vaut le bruit des glaçons, avant tout ça, tout au début, à l'aurore des soirs conquistadors

25 juillet 2011

Blümchenkaffee

Des représentants de la partie agitée et nocturne de Berlin, méthodiques comme des taupes, avaient creusé sous elle. Sous son appartement, sous sa table de petits ouistitis en porcelaine, sous sa crédence de scarabées en lapis-lazuli, sous le pastel de son papier peint figurant des scènes ancestrales de chasse.

Des basses commencèrent à brasser l'air, à ébranler par chatouillement les bases de l'édifice, à gazéifier le sommeil de l'immeuble.

Tandis qu'elle sortait son service de tasses. Et qu'elle se réjouissait de voir se troubler l'eau de son café très clair. Parce qu'à travers l'eau brunâtre exagérément refiltrée, elle pouvait deviner la petite fleur bleue au fond de la tasse. Dans ce tremblement général, elle avait ainsi l'impression que la plante frêle bougeait sous l'effet d'un vent sous-marin. Elle aimait tenir ce mystère fragile et brûlant entre ses mains âgées.

Quelques pascals

Il aimait
Lorsqu'elle l'embrassait
Son corps pressé contre le sien

C'était comme une prière
A Blaise Pascal

La maison perchée au-dessus d'un virage

La lumière baissait
Le goudron noircissait
Ou plutôt il prenait des teintes curieuses

La maison au bord de la jetée
Dans le virage
Devenait très visible

La bâtisse aux gens venus des terres ottomanes

Qui ouvraient leurs persiennes sur l'océan
Qui nous immobilisaient
D'un coup de gond
Tôt le matin
Tôt le soir

Nom de Dieu
Que fabriquaient-ils?

Nous constations encore
Que tous les coquillages
N'étaient pas disponibles
Fin juillet début août

23 juillet 2011

Restauration rapide

Dans la restauration rapide

La vie était plutôt simple avant la tragédie

Sourire à des obèses

Respecter l'architecture des pains à étages

Regarder des équilibristes sur la Place de la Grande Armée après son service

Et si on bénéficiait d'un surplus d'enthousiasme

Cirer ses sandalettes dans la pénombre

22 juillet 2011

Peaux

Parmi les cohortes de véhicules laiteux
Déjà leur teint cacaoté
A travers les pare-brise

Ils emportent leur soleil
Vers un autre soleil

Affirmatifs
Dans l'éclat abondant
De leurs dents blanches

C'est une conquête
C'est impératif
C'est leur tactique d'approche

Tandis que d'autres trappeurs
D'autres tanneurs
Suivent leurs pistes

Clarté

Claire passait le plus clair de son temps à siroter du clairet et à tremper ses pieds dans l'eau claire de l'étang au milieu d'une clairière baignée par le clair de lune.

Ensuite, il y eut cette histoire avec le Prince Noir, venu d'un obscur village du Kamtchatka, dont le pur-sang avait piétiné les bleuets du plan d'eau avec ses sabots métallisés. Après, la vie fut un peu plus nébuleuse.

230 volts

Il l'aimait comme dans les chansons de rock. Il y avait deux rythmes, celui du soir, celui de la nuit. Il y avait un refrain un peu con mais qui faisait du bruit. Il y avait cette tentation répétée de la bauge, à ciel ouvert, sous la pluie, infestée des nèpes les plus alcoolisées. Il y avait cet esclavage de majorette devant des démonstrations techniques. Il y avait la circulation de bijoux volumineux. Il y avait la constance du démeublement par le bris. Et au bout de tout ça, il y avait du 230 volts avec une mise à terre hasardeuse.

21 juillet 2011

Le club très spacieux des secoueurs de main

Dans la foule, l'un secouait sa main sur sa guitare.
Dans la pénombre, l'autre secouait sa main sur son membre viril.
Dans le crépitement des flashes, un troisième secouait la main du président.

C'était comme un club. Avec beaucoup d'espace.

Robe

A l'étage de cette maison silencieuse, il chiffonna sa robe dans ses paumes. L'été lui coula ainsi entre les doigts et suivait les lignes de ses mains. Des frémissements inamovibles que ne touchait pas le vent chaud. Des surfaces froissées que ne marquait pas le plomb du soleil. Ce n'est que lorsque les insectes recommencèrent à se frotter les ailes qu'ils se dirigèrent vers les whiskys.

Sous le trait du gyrophare s'évanouissent les naïvetés

C'était un bunker
Tendance blockhaus
Aux abords rauques

Inapte à la guerre
Disaient les estimations
Des experts nés en paix

Que dire alors
De ce gyrophare
En son milieu
Carapacé de béton

Il tournait
Huilé

Il éclaboussait
De lumière verte
Les amalgames rongés d'humidité

Cétait une veille
Le mode qui tend les bonds

C'était le préparatoire perpétuel
C'était ce qui rendait la naïveté caduque

20 juillet 2011

Vrombir

Elle revissait son pénis
Il reclipait ses seins
Elle démarrait ses mains
Il décapotait son clitoris
Elle immatriculait ses fesses
Il injectait ses lèvres

Et ils faisaient l'amour mécaniquement
Dans les cliquetis des chronographes

Près du téléphérique, au-dessus du pré

Debout
Après son goûter
Composé de tartines au beurre
Saupoudrées de condiment industriel jaune
Il s'accouda

C'était à sa fenêtre
C'était au sud-est du téléphérique
C'était l'été pourri

Après trois baillements
Après deux étirements
Il flingua
D'abord au hasard
Quelques vaches dans le pré du dessous

Ensuite la méthode le conquit
Sous la pluie
Le tas de bêtes inertes
Fumait encore un peu

Là-bas
En ville
Un animateur de radio
Lançait sur ses platines
"Vamos a la playa"

Le goûteur flingueur
Ainsi chatouillé
Sentit alors
Malgré ses efforts
Qu'il avait encore perdu
Face à sa rectocolite

Pâtés en croûte

Trois auteurs de sagas
S'agaçaient mutuellement
En mangeant des petits pâtés en croûte

Tout à leur sagacité
Ils ne prêtaient pas attention
Aux miettes de farce
qui tombaient sur la toile cirée

Jusqu'au moment où
Frontalement
Trois peintres surgirent
Au milieu de la bombance

Ils réclamaient des avis
Sur une série de lavis
Endommagés par des encadreurs
Dont les vis avaient dérapé

Vint la dispute
Les auteurs des sagas
Lancèrent le mot croûte

Les peintres
Rispostèrent
Protégés
De leurs toiles

Même à bien pencher
Sa bienveillance

Il n'y avait de croûtes
Que de pâté
Il n'y avait de toiles
Que cirées

19 juillet 2011

Hôtels

Les corps avaient déserté le lit
Ils ne pesaient plus sur le matelas
Ils ne déposaient plus rien sur les draps

La pomme de la douche ne gouttait plus
"Do not disturb" se tenait à nouveau immobile
Sur la poignée intérieure

Les emballages ne bruissaient plus
Dans la poubelle

Pincé dans la porte-fenêtre
A l'extérieur
Un morceau de rideau battait pavillon blanc
Frénétiquement
Sous le vent
Giflé par la pluie
Réclamant la paix
De cet intérieur
De ces moquettes
Dont il était privé

Avant le service d'étage
De multiples acariens
Dans cette pause humaine
S'adonnaient à la molysmologie
A travers nos draps

18 juillet 2011

La drague, et puis le couple

On menait ses pêcheries avec fracas dans les rues de la ville. On maniait ses tramails avec ferveur dans les boîtes de nuit. On ramenait du coloré, du vivifiant, de l'air, du large. On faisait voir l'éclat des grains, les secousses des caps. On montrait au grand jour sa patience à sauver les prises qui avaient engamé. De retour au port, on fendait les laminaires à petite allure, on gouvernait du coude, on manoeuvrait comme un cargo, on se regardait regardé. On savait les récits admiratifs sur son compte, sur sa régularité qui en faisait un enfant des marées. On savait la fascination pour ses ruses qui remplissaient ses paniers à pleuronecte. On aimait ravaler les pêcheurs à la mouche au rang de pleutres.

On se plaisait dans ces habits de matamore.

Une fois les pieds hors des bottes, rongés de mycoses, sur le carrelage visqueux d'humidité de sa petite maison à l'arrière des docks, une fois devant son bol de soupe de poisson, posé sur le bois putride de la table à manger, une fois l'un en face de l'autre, on s'inquiétait. On pensait aux horaires, on ne se couchait pas tard, on se permettait un feuilleton, on avait peur des réactions du chat, on ne faisait pas rentrer de boissons alcoolisées, on repassait ses chaussettes.

L'océan, dans un bocal, ne miroite plus avec mêmes couleurs.

15 juillet 2011

Déjà 15 heures

A 14 heures 55, les oiseaux de proie fondirent sur les pique-nique familiaux. Les gaspachos ressortirent des orifices buccaux dans des spasmes stomatorragiques.

A 14 heures 55, il manquait les glaces en forme de pingouins dans le congélateur au bout de la troisième gondole du centre commercial.

A 14 heures 55, la Présidente a constaté, sur une remarque de son bras droit, que son bas droit avait filé.

A 14 heures 55, dans la voiture, elle a dégrafé son soutien-gorge.
A 14 heures 55, agile, il a pris ses seins dans ses mains.

A 15 heures, les cloches n'ont pas sonné.

Stigmates

Les connasses et les connards
Dans les brocantes
Gardent rarement les bras le long du corps

Elles et ils palpent
Dans des gestes humanitaires
Des objets
Autrefois tenus du bout des doigts

Leurs sourires s'embusquent

Enhardis, ils s'essoufflent dans l'inadéquation
Ils utilisent le mot antiquité
Au pluriel

Surtout
Leurs corps ont une dynamique
Avide

Ce sont les brocantes
Ce sont les connasses et les connards
Ce sont des stigmates

13 juillet 2011

L'éclat des fourchettes à tourte

Dans la cave numéro 45 d'un immeuble entouré de terrains de sport, une paire de rats à poche mexicains agaçaient deux vieilles rotativistes, affairées à réargenter leurs fourchettes à tourte.

L'affaire était pénible. Les humaines frottaient, les mammifères rongeurs s'enhardissaient en de petites accélérations nerveuses. L'atmosphère chauffait.

Les deux frotteuses, expérimentées dans l'art de la chimie des mécaniques lourdes sujettes au grippage, n'y tinrent plus et allèrent fouiller dans leur armoire à réalgar.

Et puis la frénésie, qui atteint généralement les âmes travailleuses lorsqu'elles se laissent distraire, s'empara des êtres vivants de la cave numéro 45. Les poudres rougeâtres des réalgars les plus raffinés embaumaient l'air dans des nuages dodus.

Seuls quelques éclats de fourchettes à tourte ressuscitées percèrent cette nébulosité et survécurent à cette agitation.

Pendant ce temps, auprès des terrains de sport, des cannettes de boissons énergisantes pétillaient et se vidaient dans des gorges déployées et avides d'oxygène.

11 juillet 2011

La ville qui se traînait

C'était une ville qui se traînait
Les gens frottaient leur sandalettes contre les pavés

Le matin
Ils traînaient les pieds
Pour grimper dans les transports en commun
L'immobilité pédestre macérait durant neuf minutes

Le midi
Ils traînaient les pieds
Sous leur chaise au restaurant
En avant, en arrière, sans se toucher
La solitude des couples d'espadrilles

Le soir
Ils traînaient les pieds
D'un profond raclement hâtif
Vers des comptoirs
Où leurs pieds ne touchaient plus le sol
Et ils n'étaient pas les seuls

Tandis qu'au milieu du parc
Dans cette ville qui se traînait
Elle s'employait à le séduire
Avec la nudité silencieuse de ses pieds

Elle se maquillait, il la regardait

Il la regardait se maquiller
Il aimait ses manières de ballerines
Sa façon de se hisser sur la pointe des pieds
Comme si elle grandissait lorsque ses yeux s'écarquillaient

Souvent, c'était le soir
L'antichambre de sorties agitées
Le meilleur moment

Elle était la sentinelle qui le gardait de la foule

Et puis, dans l'embrasement ambré de la salle de bains
Elle se retournait
Le soleil avait perdu
Il se couchait, elle sortait

Et lui, il était déjà ivre

07 juillet 2011

Marcher au bord des proportions et connaître le vertige

On leur remettait des imposants couteaux à scie, richement sculptés, pour couper de petits quartiers de viande perdus au milieu d'assiettes compliquées. On leur proposait des véhicules tout-terrain luxueux pour mordre parfois un bout de trottoir dans une jungle de bitume et de béton. On les incitait à acquérir, en plein mois de juillet, des forfaits volumineux pour des vacances dans des îles gérées par de jeunes mafias clinquantes.

Ensemble, nous marchions en chaussures épaisses et profilées sur le sentier goudronné du bord des proportions. Et nous nous penchions, nous nous faisions peur, nous connaissions le délicat vertige des hauteurs de la suffisance. Nous parlions beaucoup de l'opportunité de faire des gosses.

05 juillet 2011

Effondré

Il parlait aux cendres volatiles et nauséabondes de son cendrier.

- Marre de leurs silhouettes squelettiques de ravis de la montagne. J'en peux plus de leurs vêtements synthétiques à multipoches. Me font chier avec leurs réservations pour tout et rien. Qu'ils aillent se faire foutre avec leurs gosses en sandalettes de plastique doux. J'emmerde leurs céréales de bon matin. Me parlez pas de leurs techniques pour griller des légumes au bord des plans d'eau. Et pis surtout, leurs gueules, rien que leurs gueules, cette chair qui hésite entre le tannage, l'huilage et le séchage, leurs gueules d'inquiets positifs. Leurs gueules, merde.

Les cendres s'émiettaient et s'envolaient.
Ses bras s'effondraient tranquillement sous le poids de son buste.
Les cacahuètes venaient à manquer.

Surgie des toilettes, les mains encore humides, une danseuse étoile de l'opéra-ballet d'en face lui proposa de tuer le temps. Un peu. En visant les jambes.

Ils dessinèrent alors, de tête, presqu'à l'aveuglette, les dimensions du détroit de Gibraltar, sur un coin de zinc, en grattant une vieille pièce chinoise.

Et là, il eut l'irrépressible envie de porter du rose.

04 juillet 2011

Il sentait la maroute

Il possédait un magasin de chaussures
Il portait des jeans serrés
Pas tout à fait moulants

Il avait un grand nez
Il nageait en slip de bain
Très étriqué

Ce qui déstabilisait
Jeunes femmes et maîtres-nageurs
C'est qu'il sentait la maroute

Nous irons

Nous irons poser nos pieds
Sur le bitume encore chaud
D'avant le soir, d'avant l'apéritif

Nous irons ouvrir la bouche
devant les voitures rapides

Nous ouvrirons nos bras
Nous nous retiendrons
Plusieurs fois, à la limite

Nous rentrerons court vêtus
Dans des établissements publics
Nous réclamerons des alcools forts

Nous reprocherons la proximité de l'automne
Au premier poivrot

Nous caressons nos cheveux caniculaires
Devant les fontaines de la ville

Et nous n'aurons de cesse
De reprendre la route
De la campagne

Pour écouter le son pudique du mélèze
Pour comprendre à nouveau
Pourquoi nous ne nous calmons pas

Nous irons faire tout ça
Avant de passer à la banque

Auprès du carillonneur

Chaque mardi soir, la vendeuse de la caisse numéro 6 du centre commercial principal, celui-ci-là-lui-même après le parc aux chiens, montait rejoindre son jeune amant, carillonneur de la paroisse, dans le clocher de la mini-cathédrale de Gueuzens-la-Gigoule. Arrivée sous les grosses cloches d'airain, elle respirait fort. L'étain et le cuivre répercutaient ces bruits de narines. Ainsi, tout ça ressemblait à un ricanement.

Alors qu'elle s'occupait de la cause de la distension des micro-fibres de l'étole pubienne de son compagnon, ce dernier aimait à dodeliner de la tête en compagnie des pigeons qui se soulageaient à proximité.

La soirée se terminait régulièrement par quelques "Petits Filous" goût fraise, engloutis au moyen de cuillères en plastique.

Tandis qu'au bas de la mini-cathédrale de Gueuzens-la-Gigoule, les embouteillages perdaient tranquillement de la puissance.
Tandis que dans l'obscurité, une mouche s'immobilisait brièvement sur le tapis roulant déserté de la caisse numéro 6 du centre commercial principal, celui-ci-là-lui-même après le parc aux chiens. Et reprenait son vol sur une impulsion incompréhensible.

01 juillet 2011

Le seuil de la percolation

En quelques mois, il s'était constitué son petit parcours. Un circuit qui alternait entre hautes herbes sèches, sous-bois humides et bitume délavé. Régulièrement, lorsque son hypothalamus et son hypophyse libéraient des endorphines et que celles-ci descendaient le long de son corps mouillé, lorsque sa vue brouillée par les sels minéraux se transformait en hébétude, il délirait un peu. Il imaginait des fantassins, des services de sécurité, des muscles se contracter dans des juste-au-corps noirs. Il baignait dans une ivresse présidentielle.

Un jour, une jeune femme le dépassa, en foulées courtes et légères. Elle occupait peu d'espace. Il fixait son regard sur sa queue de cheval, blonde. Qui balançait comme un métronome. Qui dégageait un violent déodorant bon marché. Qui expulsait probablement des gouttes invisibles, à la manière d'un vieux vaporisateur à pompon.

Le soir, redevenu sec, il s'égara à fracasser contre le mur intérieur de son garage quelques douzaines de bouteilles de vodka. Il se plaisait dans ces éclats. Il questionnait le seuil de la percolation.