Le périmètre des carburatrices
Evoluer dans un mélange d'air et de combustibles
01 mars 2023
Forteresse
01 février 2023
De ce côté-ci des ennuis
01 janvier 2023
Dans de l'eau claire et du vinaigre
Dans de l'eau claire et du vinaigre
02 décembre 2022
Echouage
21 novembre 2022
Provisions
13 octobre 2022
Moisson
06 septembre 2022
Aux fumées
13 août 2022
Revenir demain
01 juillet 2022
Sabots
28 juin 2022
Azur
05 mai 2022
Secs, drus et farouches
20 avril 2022
Au royaume des pruines
02 mars 2022
Trappeur
11 février 2022
Ici, en bas ou au milieu
Collines
02 janvier 2022
Mélodie
24 décembre 2021
Lançons-nous dans le jour
06 novembre 2021
Sans bagage
05 octobre 2021
Un matin laiteux
01 septembre 2021
Herbier
02 août 2021
Larmes
08 juillet 2021
L'arrivée
04 juin 2021
Offenser la nuit
05 mai 2021
Canaris
Jus
06 avril 2021
Seuil
Entrer dans tes cheveux
C'est entrer dans une cathédrale
L'ombre et la lumière
Y bousculent des parfums anciens
Et frottent de vieilles tombes
Aux dalles effacées
Entrer dans tes cheveux
C'est prier ce seuil
Et demander de le franchir
A chaque fois que la chaleur
Rend inhabitable
Ta peau couleur de désert
01 avril 2021
Déplumées
Cette forêt
Est une échine
Qui frissonne déjà
Avant d'avaler
Tout cru
Ce soleil
Que nous pensions
Robuste
A tenir tête aux ténèbres
Même à ce qu'il en reste
Après qu'une flottille de corbeaux
Organisés en rameurs
Leur ont dépecé
Le bout des intentions
Cette forêt
Est une échine
Qui frisonne encore
Parce qu'elle digère
Un soleil
Empoisonné
De ténèbres déplumées
17 mars 2021
Hippopotame
L'hiver est un crocodile
En bottes de paille
Il nous laisse croire
A nos rêves
De pyromanes
Ce n'est pas
Avec ce qu'il nous reste
D'été effrité et poussiéreux
Au fond des poches
Que nous pourrons
Lui enflammer les pattes
Le printemps peut-être
Lui enverra un hippopotame
Une de ces grosses bêtes
Qui ferait même peur
A une armée de flocons
Le printemps peut-être
Occupé encore
On ne sait où
18 février 2021
Des yeux
05 janvier 2021
Au fond de la rivière
Quelques âmes agiles
Se sont laissées prendre
Au fond de la rivière
A mains nues
Et nous les regardons
S'agiter dans notre seau
Et dans le froid piquant
Nous faisons mine
De jouer à ne rien voir
Alors qu'il s'agira de décider
Bientôt
Ou les estourbir
Ou les rôtir
Nous reportons ce moment
Et nous faisons tourner
Dans l'air
Quelques prénoms inconnus
Peut-être s'approcheront-ils
Du seau
Peut-être alors
Se feront-ils gober
Nous ne faisons rien d'autre
Que monnayer
Un peu de répit
Un peu de temps
Nous ne faisons rien d'autre
Que jouer
A nous laisser prendre
Au fond de la rivière
A mains nues