C'est une aube au milieu de laquelle le jaune et le gris en viennent aux mains. Ils livrent le spectacle d'un pugilat de fin de fête. Chacun cherche à marquer l'autre avant de s'enfoncer dans l'hiver comme on regagne la banlieue. Il y a pourtant quelque chose de plus, qui appuie de tout son poids. Voici venir l'équarrisseur. Et ses sacs de jute. Et ses sacs à rognures. Qu'il s'emploie à remplir de minerais d'automne. L'écume aux lèvres, la tête en une fumée, nous nous lancerons à sa poursuite, nous irons récupérer ce combustible pour cramer nos heures sombres.