15 septembre 2016

Les proies

Le matin
Nous a saisis
Le matin
Nous a volés
A cette nuit
Qui nous appartenait
Il a battu des ailes
Jusqu'à très haut
Et puis il a ouvert ses serres
Et il nous a regardés
Nous écraser
Dans ce qui restait d'aube
Nous décomposer
Dans des odeurs de brutes