Parmi les jambes nues
Les nuques révoltées
Les cartes de crédit coincées
A chacun sa pente
Le nez dans la moquette d'un hôtel
Les mains qui n'adhèrent plus au réel
Les mammifères se dérobent
A chacun sa pente
Les caresses ne sont pas un atout
Les gifles rasent les toits
Fermons les fenêtres
A chacun sa pente
En bas
C'est un tas de pieds nus